vendredi 9 décembre 2011

Le Canon EOS-1D X chez Photo Prony



Premier de la classe ?



En marge des Journées Privilège Canon qui se déroulaient chez Photo Prony les 8, 9 et 10 décembre derniers, on pouvait déjà prendre en main le boîtier Canon EOS-1D X. Alors que celui-ci ne sera commercialisé qu'au printemps prochain ! 


Il ne s'agissait évidemment que d'un premier contact, permettant néanmoins d'apprécier les qualités les plus visibles de ce nouveau venu. À commencer par sa compacité et sa légèreté. L'ergonomie de ce modèle est très poussée et la saisie de l’appareil très naturelle. En plus du déclencheur proprement dit, quatre commandes de pré-déclenchement sont dupliquées et autorisent avec le même confort les cadrages horizontal et vertical.


D'un point de vue optique, le viseur très clair couvrant 100 % de l’image cadrée et le grand écran arrière de 8,11 cm apportent un confort exceptionnel. Canon suit aussi la tendance en dotant le système d'exploitation du boîtier de nombreuses aides en ligne, bien mises en valeur par cet écran très lisible de plus d’un million de pixels.

Côté technique, les 61 zones de détection de l'autofocus impressionnent, ainsi que ses multiples possibilités de configuration. On notera par exemple le mode de priorité au déclenchement, sans activation de l’autofocus, qui permet de réagir très rapidement (36 ms de latence à l’obturation). Ce mode peut d’ailleurs être aussitôt suivi d’une exposition avec priorité à la mise au point. La vitesse de réaction de ce boîtier est bien l'une de ses grandes forces : la cadence de prise de vue s'élève en effet à 14 image/s ! À cette vitesse, le miroir reste levé en permanence et l’on perd l’AF. Mais jusqu'à 12 image/s, le miroir se relève pour chaque exposition et l'autofocus reste actif, ce qui est un exploit.

Qui dit rapidité dit sensibilité. Sur ce point, le Canon D1X bat des records : de ISO 100 à ISO 50200 en natif... Et de ISO 50 à 204800 en mode élargi ! Nous avons testé la position 50200 ISO dans le magasin du XVIIe arrondissement et sur quelques vues effectuées dans la rue, au téléobjectif. Résultat : des images certes bruitées mais parfaitement exploitables, détaillées et justes du point de vue de la colorimétrie. Notons que le firmware n’est pas encore totalement finalisé. La netteté des motifs lointains séchés avec le 600 mm laisse rêveur, le flou des avant et arrière plans étant très agréable. Côté exposition et balance des blancs automatiques, rien à redire. Le capteur à 18,1 millions de pixels est bien évidemment au format «full frame» 24 x 36. Les vidéastes apprécieront quant à eux la possibilité de filmer en HD (1920 x 1080, codec H264) à 24, 25 et 30 image/s. 

Les photographes d'action et de sport vont aimer la possibilité de traitement des fichiers Raw, assez complète, que l’on peut effectuer directement avec l’appareil, ainsi que la connexion Gigabit Ethernet sur prise RJ45. Roch Lorente, responsable Pro Business Manager chez Canon France, le souligne : «Ce boîtier est évidemment conçu pour les professionnels et devrait être disponible en mars prochain. Nous en réserverons les premiers exemplaires aux agences de presse, car 2012 sera riche en événements médiatiques de toute sorte : jeux olympiques, élections présidentielles. À ce moment là il sera complètement stabilisé et devrait être proposé entre 6 et 7000 €. Vers avril, nous réorganiserons des journées où les amateurs pourront faire des essais avec le D1X et repartir avec leur carte mémoire pleine de clichés.»



Un lancement qui sera concomitant avec celui de la nouvelle famille de grands téléobjectifs de 600, 500, 400, et 300 mm, également présentés en avant première chez Photo Prony. Ici, ce qui frappe de prime abord, c'est la légèreté de ces nouvelles optiques par rapport à leur encombrement. Une réduction de poids due à la diminution du nombre de lentilles (qui passent par exemple de 18 à 16 sur le 600 mm), et à l’adoption de nouveaux alliages de magnésium et d'aluminium. Pour compenser la «simplification» de la formule optique du 600 mm, on note l’utilisation de 2 lentilles en fluorine, cristal très apprécié des opticiens pour sa très faible dispersion...

Le top départ est lancé… Il ne reste plus qu’à arriver dans les premiers pour passer commande !


 

53- 55 rue de Prony
75017 PARIS
tel : 01 47 63 68 56

Informations constructeur détaillées sur Canon Professional Network


vendredi 2 décembre 2011

Le laboratoire du Musée de la Cité de la Musique


Au delà des activités artistiques et muséographiques bien connues de la Cité de la Musique, qui sait que cette institution protéiforme abrite également un laboratoire d’étude et de restauration instrumentales où des techniques extrêmement pointues sont mises en œuvre de façon quotidienne ? 

Ce laboratoire, dirigé par Stéphane Vaiedelich, est placé sous l’égide du riche Musée de la Musique, dirigé par Eric De Visscher. Le musée rassemble près de 6000 objets, dont 4000 instruments. Musée et laboratoire existent depuis la création de la Cité, en 1995... 

(Lire la suite de l’article en cliquant sur les vignettes ci-dessous)